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Récit par Tassin
Samedi 17 Juillet : Chanteau-Les Gets Rassemblement chez Dave pour charger la remorque. Pressure
check pour les pneus (gonflés à 2,8 bars). Puis au dernier
moment : « merde, c’est trop chargé, les pneus touchent
les flancs de la remorque ». Donc 10 minutes avant le départ,
sortie de la meuleuse et redécoupe des ailes de l’engin !
Dimanche 18 Juillet : Les Gets-Morzine Réveil difficile pour les 3 Tauch Trailers. Moi
ça va encore, mais Dave tape sa quiche à 2 reprises (Beurk).
Nico a mal aux cheveux. J’en profite pour faire un peu de vaisselle
sur le banc et pars faire un tour de vélo en ville. Je rencontre
alors le cow-boy du coin !! Armés de discours du type « On
va fermer la station aux VTT, ils sont irrespectueux ! », il pile
en voiture à côté de moi et tente de me mettre une
contravention pour circulation sur voie piétonne (à 3km/h
en vélo !). N’ayant pas ma carte d’identité
il décide de m’accompagner à la tente et souhaite
alors nous mettre une amende pour camping sauvage. Il nous laissera finalement
partir dans les 5 minutes sans ennuis. Un conseil : éviter de faire
les cons aux Gets, le crew 24 est déjà passé par
ici et le cow-boy en garde un mauvais souvenir.
Lundi 19 Juillet : Morzine-Les Gets Réveil : Merde ! Il pleut ! Après une session
ptit dèj’ devant le DVD de « La nuit de la glisse »,
direction Les Gets pour une session sympa en compagnie de Seb et Damien,
en vacances dans le coin. Un saut bien copieux et gazeux de Nico (qui
a voulu imiter Damien). 1er coup en no-pull 3m plus loin que prévu
! Quel fateur celui là !
Mardi 20 Juillet : Morzine-Les 2 Alpes Réveil tranquille, petit déjeuner au bord
de la rivière, rangement de la voiture un peu en bordel (j’avais
du mal à trouver une place sur la banquette arrière).Puis
direction la piste permanente de Morzine pour une session Supercross dans
la boue. Vraiment excellente cette piste. Déjeuner Pain-Jambon
(3,50€ pour 3 personnes) accompagné de Sunny Delight Sorbet
Citron et c’est reparti pour une après midi de glisse sur
la piste. Retour dans un état proche de celui d’un tas de
boue.
Mercredi 21 Juillet : Les 2 Alpes Réveil à 6h du mat par un troupeau de vaches et toutes leurs cloches qui sonnent. On se rendort un peu. Ensuite séchage des affaires pleines de boue de la veille et préparation des vélos. Lavage de vélos dans la rivière, rencontre sympathique avec les bretons (ou plus précisément Cyril Lester et son père) qui logent en camping car à 30m de là. Riding intensif sur les pistes des 2 Alpes. Tirage de bourre sur celle de Venosc. Rencontre avec Fabien Pedemanaud (à peu près aussi gitan que nous), Damien, Joss et les dirters qui shappent. Ensuite les flics viennent nous dire de virer de là car on était installé sur un emplacement pour hélicoptères ( !). On se pose donc sur un coin d’herbe au bord d’une route à 100m de là. Soirée Jacqueline (1/3 blanc, 1/3 rosé, 1/3 limonade et grenadine en + de tout ça). Mais là, c’est le drame : Vers 23h Dave s’aperçoit que les clés de la caisse ne sont plus à leur place : c’est à dire dans sa poche. Donc fin de soirée transformée en recherche de clés dans Les 2 Alpes. Rencontre de Pèd qui nous dit de les retrouver vite-fait car sinon y’en a qui risquent de faire du rodéo avec la caisse. Après 5-6 km à pied de recherche, nous décidons finalement d’aller nous coucher désespérés.
Jeudi 22 Juillet : Les 2 Alpes Ptit dèj en centre ville sur les bancs mais toujours
pas de clés à l’horizon. Dave appelle sa sœur
pour qu’elle envoie les clés en Chronopost ce matin même.
Il nous reste donc 24h de galère.
Vendredi 23 Juillet : Les 2 Alpes Réveil des plus normaux ; c’est à
dire par le troupeau de vaches de la veille et par une sorte de tondeuse
qui faisait le tour de la tente (on sait toujours pas ce que c’était
vraiment mais se réveiller avec ça c’était…particulier
!). Bref, vers 10h départ à pied pour la poste qui se situe
à presque 2km de la tente. Puis posage sur le banc devant le bâtiment.
De vrais clodos, allongés sur le banc avec une brique de jus d’orange,
fringues vieilles d’une semaine, pas de toilette depuis 4 jours.
Une mamie s’est arrêtée pour nous donner une pièce
! (véridique !)
Samedi 24 Juillet : Les 2 Alpes Réveil par un chien qui tente de nous chiquer
à travers la tente !! Encore un mystère du matin de plus.
Petit dèj sur le parking. Bonjour aux voisins. Puis qualifs de
la Mountain. Putain les montées dans une courses de DH ça
craint !!! 1,5km de montées à
pied. Par contre pour nous consoler : superbe ravitaillement à
l’arrivée avec pains au chocolat, croissants, pains aux raisins,
caleurs, bière, Redbull…On fait le plein pour le soir (bah
oui nous les sous…)
Dimanche 25 Juillet : Les 2 Alpes 6h30 : Dave se lève pour partir sur son glacier
avec les 250 autres furieux. Moi et Nico préférons rester
au chaud dans nos duvets.
Lundi 26 Juillet : Les 2 Alpes-l’Alpe d’Huez Lever normal de la troupe, ptit dèj des plus normaux également. Démontage express de la tente (les flics repassent souvent). Départ pour rider en free à 3200m vers 10h. En haut, retrouvailles avec Pèd, Rouquin, Roberto Conde et Joss qui filme pour sa vidéo Dirt Marshal. Session free dans les pierriers des 2 Alpes. Shoot d’un drop assez fat de pèd : Environ 6m de haut et réception dans des pavasses de 15cm de diamètre ! Personne d’autre ne se lance. Direction le spot de big air mais sans la neige ! Reste donc un pipe et les bosses mais le tout en gros cailloux, pas évident de prendre de la vitesse. Tests de quelques drop. Nico suit la trace des 2 furieux ayant ouvert les drops (bosses de big air et réception transfert dans le pipe). Et là, Nico veut trop fater et atterrit 3m trop loin sur le 2ème saut : grosse boîte dans un pierrier, entorse de la cheville et maxi pizza (voir photo). Pas de ride pendant 4 jours pour lui. Retour au campement, session mécanique (les vélos sont morts) et médecine (soigner la pizza de Nico). Repas grillade au barbecue avec pâtes à la bolognaise ! Hum…Puis départ vers 21h pour l’Alpe d’Huez. 1h30 de route environ. Arrivée par un vent glacial dans le champ du DMC, plantage de la tente, repas à l’arrache. On repère dès lors un groupe de 8 furieux à côté de nous. Ils écoutent Lorie, YMCA, Jean Pierre Madère, des chansons paillardes…A un tel point qu’on les prend pour des vrais charlots qui aiment ce genre de choses. Apéro puis Seb nous appelle. Il veut qu’on le rejoigne au Shark’s, un bar de l’Alpe d’Huez. C’est chose faite vers minuit. Petite soirée tranquille dans le bar puis retour à la tente pour une nuit froide (il fait 5°C !).
Mardi 27 Juillet : l’Alpe d’Huez Ptit dèj comme d’hab, jus d’orange et nutella. Puis départ pour les recos de l’Avalanche Cup d’Oz en Oisans. Mais problème : notre inscription ne nous permet pas de monter au départ par le DMC (même après plusieurs tentatives infructueuses de passage). Il faut donc monter à pied et en vélo par la route ! 45minutes sont nécessaires. Dave utilise ses super cales autos (beurk !) et part. Personnellement j’ai les montées en horreur. Je décide donc de rester au camp en compagnie de Nico qui est forcé de poser avec Big Bike dans les mains pour cause d’entorse de la veille. Engagement de conversation avec les voisins, qui gentiment me prêtent un forfait pour pouvoir monter. C’est partit pour la reco de la piste d’Oz. Mais AAAAAAHHHH !!!!! N’allez pas rouler en rigide là dedans ! C’est un calvaire pour les mains. Pourtant habitué à tabasser en Toy, je me vois obligé de faire 2 poses au milieu du parcours pour reposer mes mains. Retour au camp, explication de la galère à Nico qui meure d’envie d’aller jouer le fateur avec sa Monster et son Bighit (arrête de baver ça tache). Bon, après la DH, un peu de street. Je met donc le Toy en version Dirt (exit le frein avant et place à la roue de 24) et part faire des conneries sur 3 fois rien (Tailtap barspin sur un monticule de terre et 500m de manual [explosé mon record par la même occasion] dans la grande rue en pente…). Retour au camp ou le mélange de la Tauch Dirt avec le BRT (Barbarian Racing Team : je vous avais dit que c’était des furieux !) est de plus en plus marqué. Apéro, la faim commence à se faire sentir et des pizzas au barbecue nous attendent au camp (recette maison). Soirée passée avec les voisins qui nous font découvrir leur stock de merveilleuse musique (que l’on prend au second degré rassurez vous). La palme d’or revient au superbe titre de Jean Pierre Madère : « Disparu ». Récits réciproques des blessures matérielles et physique des fateurs des 2 crews. Gagnant : JB du BRT avec une ouverture de 1cm dans les bourses !!! Horrible ! (Attention photo interdite aux moins de 18ans) Côté matos c’est Ben du BRT qui l’emporte aussi : une fourche marzo pliée (bon ok c’était une MZ Comp) suivi de près par Xavier et son amorto pété en 2! Echange de nouveau vocabulaire, nous adoptons ainsi « shootgun » pour un « emprunt à durée indéterminée sans accord du propriétaire » et leur apprenons la FAT Attitude (qu’ils possédaient déjà largement). Délires tout au long de la soirée puis dodo.
Mercredi 28 Juillet : l’Alpe d’Huez Debout 9h, préparation pour la 1ère manche
de l’Avalanche Cup. Montée en voiture au sommet de la piste.
Nico reste poser là toujours à cause de sa cheville. Retrouvailles
avec Seb et ses potes (Endorphin, Tom4…) et les furieux au départ.
Dave s’élance en 5ème position. C’est mon tour
un peu plus tard. Midi :déjeuner à la voiture à base
de pain-jambon (devenu le repas officiel du road trip pour son rapport
prix/calage). 2ème manche : sensé partir 5min après
Dave, je n’entend toujours pas mon nom au bout d’1/4h. J’essaye
en vain d’obtenir des renseignements auprès des commissaires
de départ : pas de réponse. Bon allez, ça me gave,
je prend la cabine et remonte voir Nico. Ca saoule la compèt !
Je me fais quelque fois la piste des vaches et retour au camp avec Nico.
Dave nous rejoint un peu plus tard dans l’après midi. C’est
déjà l’heure de l’apéro ! Trinquage avec
le BRT puis on remballe et direction l’appart de Manu pour une petite
douche gratuite (la 1ère depuis le départ !). 2ème
apéro chez Manu.
Jeudi 29 Juillet : l’Alpe d’Huez
Vendredi 30 Juillet : l’Alpe d’Huez
Samedi 31 Juillet : l’Alpe d’Huez Lever de la troupe vers 8h30 car c’est le jour
des qualifs de la Méga. Dans la tente : un plateau et un pneu.
Mais qu’est-ce que ça fout là ça ? Nettoyage
sommaire puis récit inter-furieux sur le pourquoi du comment de
la veille. Préparation des vélos et des pilotes, puis montée
dans le DMC suivie de…35min de cross country et montées à
pied !Vive la descente ! 10h : départ des qualifs, toujours des
putains de montées mais la course se révèle sympa
quand même. Arrivée à OZ en Oisans avec un super ravitaillement
à base de pizza, jambon, saucisson, fruits, coca, grenadine…Bravo
l’organisation ! Retour au camp et c’est rebelotte du trip
sur la piste de luge. Après midi piste des vaches qui commence
à être bien défoncée par le passage des riders,
ça fait mal aux mains en rigide ! En fin d’après midi
tout le monde se retrouve au palais des sports pour consulter les résultats
des qualifs et connaître l’heure de départ du lendemain.
Belles performances de Manu, Dave et le Gay qui partent en 1ère
vague sur le glacier.(dans les 300 1ers sur 1200) On file ensuite se doucher,
prendre l’apéro et manger des bonnes pâtes bolognaises
chez le Gay et Shaun.
Dimanche 1er Août : l’Alpe d’Huez 6h30 : Dave se lève et se prépare. Manu
arrive tout équipé. Nico et moi tentons une sortie hors
de la tente pour tester la température mais le froid nous rappelle
vite à nos duvets. On décide alors de zapper la course ou
de ne la faire qu’après les autres. Dave et Manu partent
avec leurs polaires en haut du glacier.
Lundi 2 Août : l’Alpe d’Huez Lever de la troupe sans stress. Les pilotes ont besoin
de repos et les chaussettes de y’a 15 jours commencent à
fermenter dans la remorque. Ca tombe bien, Amandine passe nous donner
de la lessive et c’est parti pour 1h de lavage dans les lavabos
des chiottes publics. Puis c’est séchage des fringues sur
les banderoles Hayes. Dave, encore la tête dans le cul joue avec
un pétard et ne trouve rien de mieux que de jouer avec un gros
pétard et de le lancer sur un de mes T-shirts ; résultat
: un beau trou de 3cm dans la manche (mon beau A-bloc, sniff…).
Entre temps, les furieux du BRT ont levé le camp et s’en
sont retourné dans leur Puy Sainte Réparade Natal. En début
d’après midi nous rencontrons un ptit gars dont j’ai
oublié le nom (désolé) avec qui nous passons l’après
midi à aller de photographe en photographe pour regarder les photos
de la Méga. Le ptit gars dont je ne me rappelle toujours pas le
nom s’installe à côté de notre tente pour la
soirée. Au moment de l’apéro, 2 chiens osent s’aventurer
dans nos poubelles, c’est con pour eux j’étais alors
armé de pétards. Conclusion de l’expérience
, les chiens ne courent jamais aussi vite qu’après avoir
vu un gros pétard exploser à 2m d’eux.
Mardi 3 Août : l’Alpe d’Huez-Les 2 Alpes-Orcière Merlette Lever 8h, démontage de la tente, nettoyage du camp et surtout de celui du BRT qui laissent derrière eux une quantité incroyable de saloperies. Vive l’écologie les gars ! Bon, tout est enfin propre, on peut enfin partir direction les 2 Alpes pour une journée de descente sur les pistes permanentes de la station (que l’on recommande vivement à tout le monde). 1h30 plus tard nous voici garés sur le parking de la piste de Venosc en train de réparer les vélos qui commencent vraiment à souffrir (enfin le Toy lui, tient toujours mieux que les Bighit). Et là, c’est le drame : je décide de repasser en single speed car moins y’en a, mieux ça marche. Et en utilisant mon outil universel (un marteau de 400g) je foire alors le pas de vis de mon axe de pédalier. Misère ! Impossible de remonter le pédalier. Me voici donc parti dans les 2 Alpes avec le Toy en version trottinette à la recherche d’un taraud après un repas Pain-jambon à 3€50 pour 3. Mais au bout de 2h de recherches et après avoir cogné à la porte de tous les vélocistes de la station, toujours rien qui puisse m’aider à refaire le pas de vis de l’axe, pas même une lime ! Puis, vers 15h, un énorme orage éclate et entraîne la fermeture des remontées mécaniques. Je pars alors à la recherche de Dave et Nico en trottinette sous l’orage. J’arrive enfin complément trempé à la Golf. Fanés par la pluie qui ne s’arrête pas, nous partons alors plus au Sud vers Orcières-Merlette et les Orres. Sur le trajet nous nous arrêtons sur un bord de route pour manger. Problème : on n’a plus d’eau pour faire cuire les pâtes. La solution s’offre à nous vite fait : un arrosage automatique fonctionne dans le champ voisin. La solution se transforme en mission « Remplir une bouteille d’eau avec un jet d’eau à 100bars ». Ca ne c’est pas vraiment révélé simple mais 3L on ainsi été collectés avec la collaboration de Nico et moi qui tenait l’éclabousseur (en plus l’eau était vraiment froide). Apéro bière-citron, pâtes à volonté. Evidement Nico doit aller faire caca (comme 3 ou 4 fois par jour en moyenne) mais il n’avait pas prévu l’arrivée d’un pétard à côté de lui. Le pauvre a failli se faire dégommé par un excrément aérien projeté par l’explosion. Le trajet reprend et on arrive finalement à Orcière Merlette (petite station des Alpes du sud) vers minuit. Incroyable : on retrouve des wesh à casquette jaune jusque dans les hautes Alpes!!! Bref, il est temps de dormir alors on essaye de planter la tente : mais nouveau problème : y’a des cailloux partout et les sardines veulent pas se planter. Bon bah c’est pas grave on va dormir à la belle étoile.
Mercredi 4 Août : Orcière-Les Orres Réveil tout mouillé à cause de la rosée matinale. Ptit dèj à base des restes de gâteau breton et jus d’orange. Puis on monte à la station pour se renseigner sur les pistes et le prix des forfaits. Rencontre de 2 riders-crosseux. D’après eux les pistes sont bien mais en creusant un peu on pense plutôt qu’il s’agit de randos descendantes. Donc on oublie et après avoir utiliser les chiottes publics (d’ailleurs très propres) on décide de partir sur les Orres. Arrivée vers 12h30. On se pose sur un parking et mangeons du pain-jambon comme d’hab. Dave et Nico s’équipent pour aller rider avant la pluie qui s’annonce. Moi je reste à la voiture pour tenter de réparer mon ****** de filetage foiré à l’aide d’un tournevis et d’une lime de 3cm de large empruntée au loueur de VTT de la station. En plein affairement, un tourneur-mécanicien retraité me vient en aide avec une petite scie dont on se sert des dents pour rattraper le filetage abîmé ! Travail de dingue. 3h de grattage et 3 coupures plus tard le filetage permet à nouveau d’y mettre une vis mais il faut forcer quand même. Résultat : ça tient mais vis foirée. Je retrouve alors les 2 autres gitans. Apparemment le Bike Park déchire ! J’en peux plus de ne plus rouler depuis Lundi. Dave me prête donc sa dainese et je monte avec Nico pour tester les passerelles et le joli Wall qui me fait saliver dans le télésiège. Pas de bol : l’orage qui se préparait éclate alors que nous sommes encore dans le télésiège. Trempés, on décide finalement de redescendre au plus vite par la petite piste permanente, marrante mais un passage dangereux où on a failli se boiter tous les 2. Nous voilà trempés à errer dans les galeries de la station sous les regards médusés des vacanciers. Dave part nous acheter du réconfort sous forme de madeleines (hum…°). 1h plus tard la pluie se calme : mais où va-t-on dormir ? Dans la boue ? Après 30min de recherches nous trouvons finalement un ptit coin d’herbe dans un poney club (eh oui encore !). On sort le barbecue et faisons cuire les merguez ainsi que les andouillettes pour Nico et Dave (mais après fallait plus leur parler de la soirée, beurk !) suivies de patates en robe des champs dans la braise. Ensuite c’est dodo sous l’orage après un coup de pression car en pleine nuit un cheval assez proche s’est à faire du bruit et c’était assez impressionnant.
Jeudi 5 Août : Les Orres-Vars-Pra loup Levé tranquille, ptit dèj de même.
A la vue du temps plus qu’incertain nous décidons de ne pas
sortir les vélos avant d’avoir consulter la météo.
Posage sur un banc en attendant l’ouverture des remontées
: il va pleuvoir toute la journée. On décide alors de partir
vers Vars (de plus en plus vers le soleil) dès 10h. Arrivée
à Vars avec le soleil pour manger. Taboulé-pain-jambon.
Prise des forfaits et début de la session sous un soleil sympathique.
Piste tabassante, assez dangereuse (attention aux chutes sur les rochers
ou racines glissantes) mais agréable en gros vélo ( moi
je galère un peu mais le plaisir est là quand même).
A la fin de la 2ème descente la pluie recommence à tomber.
AAAAAhhhh !!!! Y’en a marre de l’eau ! A moitié en
dépression nous décidons de continuer quand même.
Nico, acharné, enchaîne une dizaine de descentes sans pause
! Il passe toutes les doubles de la piste et finit par se prendre 2 boites
(bah oui quand même, on est fateur ou on ne l’est pas). Fin
de session vers 16h pour partir sur Pra-loup (dernière station
avant le Sud de la france) où l’on arrive vers 20h. Restos
fermés. Dommage, pour une fois qu’on avait retrouvé
les tickets-resto.
Vendredi 6 Août : Pra loup-Peynier-Trets Réveillés trempés par la rosée
à 6h du mat’, les affaires (duvets, coussins, matelas…)
sont mises à sécher sur la barrière au bord de la
route. Ptit dèj en musique sur le parking suivi d’une session
caca aux chiottes. Nico dépose un gros caca et veut alors me le
montrer mais en sortant des chiottes le fute baissé il tombe nez
à nez avec une fille du groupe des gays. « Euh… attends
2 ptites secondes ste plait » sont les seuls mots qu’il trouve
à dire dans la situation. C’est à mon tour d’y
aller mais Nico et Dave ne trouvent rien de mieux que de me balancer un
pétard au moment critique : chiottes et oreilles défoncés.
Bon c’est pas le tout les conneries mais c’est l’heure
d’aller rouler. Direction la cabine pour se renseigner sur la piste
et prendre les forfaits. 1ère montée vers 10h. En arrivant
en haut, un randonneur nous dit que pour trouver la piste il suffit de
suivre les pancartes. Ok, c’est parti. Mais au bout de 500m de faux-plat
montant, une question se pose : c’est pas possible y’a un
problème, elle est où la piste ? On décide alors
de couper à travers la pente pour rejoindre le bas de la cabine.
Cela s’avère être mission difficile du fait de l’herbe
mouillée et des pentes à 30% sans parler des fossés
qui coupent la piste. 5 boites évitées plus tard et renseignements
pris, nous remontons à la recherche de la piste. Elle doit bien
se trouver quelque part merde ?!! Bon ça y est on a trouvé
la trace. Mais il s’agit finalement plus d’une trace freeride
que d’une piste permanente. Enfin les sensations sont là
et nous ne tardons pas à enchaîner les descentes en fatant
de plus en plus à chaque fois. C’est déjà midi
et le repas à base d’haricots verts et de pâtes cuits
sur le parking au milieu des voitures s’avale sans peine, ça
creuse de fater ! Un peu de vaisselle dans les chiottes publics et c’est
reparti pour de nouvelles sensations sur la piste que l’on commence
à connaître, donc plus de fatage pour toujours plus de vitesse
! 1 jolie boite de ma part avec réception à 10cm d’un
rocher coupant (ouf !) juste devant un groupe de crosseux qui hallucinent.
Cette piste, une fois bien reconnue, est vraiment agréable à
rider. 16h, c’est l’heure de plier bagage et de partir toujours
plus vers le soleil direction Trets pour passer 4 jours en compagnie du
team Hips qui nous ont gentiment invité. « Rendez-vous au
trail de Peynier » Quoi ? Peynier ??? Waou !!! Trop bon !!! Nico
et moi sommes pris instantanément de convulsions nerveuses dues
à l’anticipation de la session à venir. 3h de route
plus tard : un rond point marque « Peynier 2km ». La tension
monte et Dave en profite pour faire 3 fois le tour du rond point pour
nous pousser à bout ! Heureusement qu’on était attachés…
Ca y est ! Nous y voici. Oh ! C’est fat ! Jé et Soussou sont
là, ils nous attendent. Retrouvailles pour Dave et Nico, prise
de contact pour moi. Je n’en peut plus et sort le 24. Mais là,
déception, moi qui pensait rouler la moitié du trail grâce
à mon ptit niveau je me retrouve comme une merde à passer
pas plus de 3 bosses et à l’arrash’ !!! Y’a comme
un problème… Disons que c’est la fatigue, on y retournera
lundi. Bon, 22h, direction l’appart de Soussou où il nous
faut gravir 3 étages en colimaçon avec les vélos,
les bagages et les bières. Pas léger léger tout ça.
De plus, il faut placer les bighits de Dave et Nico sur le toit car y’a
plus de place dans l’appart pour dormir ! S’ensuit une soirée
sympa avec 3 packs de Kro et des pizzas à gogo. Dodo vers 4h du
mat’ un peu entassés à 3 sur le canapé-lit.
Suite: Devant la grosse fleme qui
s'est emparé de moi, je résumerai brievement
la fin du road trip: Rendez vous l'année prochaine... :-)
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