Récit par Tassin

 

Samedi 17 Juillet : Chanteau-Les Gets

Rassemblement chez Dave pour charger la remorque. Pressure check pour les pneus (gonflés à 2,8 bars). Puis au dernier moment : « merde, c’est trop chargé, les pneus touchent les flancs de la remorque ». Donc 10 minutes avant le départ, sortie de la meuleuse et redécoupe des ailes de l’engin !
Ca y est c’est parti ! Ravitaillement bière et Jacqueline chez Leclerc et nous sommes enfin prêts !
Je vous énumère pas les nombreuses conneries du voyage.
Arrivée aux Gets vers 19h, avec la pluie. Montage de la tente dans un petit coin tranquille à…10m d’une route nationale (les boulets !), apéro, puis retrouvailles avec Roudoud, un Chanteausien exilé à Morzine. Il nous emmène dans un bar de Morzine. Nico se fait virer au bout de 20-30 minutes. Fallait pas montrer ton cul dans le bar !
Je le suis dans la rue me jette sur lui à la rugbyman : niquage de hanche (désolé). Suite de la soirée : quelques sessions pipi du haut des balcons, tentatives infructueuses de rentrées dans le bar.« Désolé vous êtes trop déchirés » qu’il nous dit ! Pourtant persuadés du contraire, nous décidons de rentrer à la tente (il est quand même 2h du mat).

 

 

Dimanche 18 Juillet : Les Gets-Morzine

Réveil difficile pour les 3 Tauch Trailers. Moi ça va encore, mais Dave tape sa quiche à 2 reprises (Beurk). Nico a mal aux cheveux. J’en profite pour faire un peu de vaisselle sur le banc et pars faire un tour de vélo en ville. Je rencontre alors le cow-boy du coin !! Armés de discours du type « On va fermer la station aux VTT, ils sont irrespectueux ! », il pile en voiture à côté de moi et tente de me mettre une contravention pour circulation sur voie piétonne (à 3km/h en vélo !). N’ayant pas ma carte d’identité il décide de m’accompagner à la tente et souhaite alors nous mettre une amende pour camping sauvage. Il nous laissera finalement partir dans les 5 minutes sans ennuis. Un conseil : éviter de faire les cons aux Gets, le crew 24 est déjà passé par ici et le cow-boy en garde un mauvais souvenir.
Finalement, on entame une petite session à l’arrache l’après midi sur la piste des Chavannes, mais le physique n’est pas vraiment présent.
Il nous faut ensuite trouver un squat pour le soir. Après quelques repérages, un poney club fera l’affaire. En plus, il y a des tables, des bancs et de l’eau ! Que demander de plus ? Barbecue sous l’orage en compagnie des propriétaires du club, arrivés entre temps. Super sympas, merci pour l’accueil des romanos sur votre terrain. A la vue de la pluie, Roudoud nous invite chez lui pour passer la nuit. Soirée tranquille (avec apéro quand même). (Merci pour l’accueil)

     

 

Lundi 19 Juillet : Morzine-Les Gets

Réveil : Merde ! Il pleut ! Après une session ptit dèj’ devant le DVD de « La nuit de la glisse », direction Les Gets pour une session sympa en compagnie de Seb et Damien, en vacances dans le coin. Un saut bien copieux et gazeux de Nico (qui a voulu imiter Damien). 1er coup en no-pull 3m plus loin que prévu ! Quel fateur celui là !
Le soir, plantage de tente sur un coin d’herbe au bord d’une rivière. Session douche dans la rivière (Hum ça ravigote l’eau à 5°C !), montage de la tente, parcours aventure sans corde et sous la pluie (fallait pas fermer à 19h).
Roudoud et son pote Doudou viennent manger avec nous (merci pour les saucissons). Dîner sous la pluie accompagné d’une des bières les plus dégueulasses (surtout tiède) : la EKU. Cette soirée a également démontré qu’il était possible de découper un gros saucisson artisanal aux ciseaux.
Petit dodo dans la tente sous l’orage avec les boules Quiès à cause du bruit infernal de la rivière.

   

 

Mardi 20 Juillet : Morzine-Les 2 Alpes

Réveil tranquille, petit déjeuner au bord de la rivière, rangement de la voiture un peu en bordel (j’avais du mal à trouver une place sur la banquette arrière).Puis direction la piste permanente de Morzine pour une session Supercross dans la boue. Vraiment excellente cette piste. Déjeuner Pain-Jambon (3,50€ pour 3 personnes) accompagné de Sunny Delight Sorbet Citron et c’est reparti pour une après midi de glisse sur la piste. Retour dans un état proche de celui d’un tas de boue.
Retour au squat d’où on se fait poliment virer. Puis, entassement des affaires sales dans des sacs poubelles et direction les 2 Alpes à cause du mauvais temps qui persiste aux soi-disant « Portes du soleil. ». Départ à 16h de Morzine. Route tranquille pendant 3h environ puis gros bouchons sur plus de…100km !!! Bouchons de 19h à 00h ! Au bout de quelques kilomètres nous nous apercevons que 90% des « bouchonneurs » ne sont en fait que des routards qui montent sur l’Alpe d’Huez pour suivre l’étape du tour de France du surlendemain !!! Lynchage de routard à tout va, déjeuner à base de Caleurs ( Prince de LU version Top budget) « riches en fourrage » (c’est marqué dessus ) sur le bord de route en avançant de 100m toutes les 10min.
00h30 : arrivée aux 2 Alpes, tentative de plantage de tente sur…du bitume à la lampe torche ! Et oui faut en vouloir. Ecroulement de la tente à 2 ou 3 reprises et puis finalement on décide de dormir dedans quand même. Bon c’est sur les cailloux ça fait un peu mal au dos mais on n’est plus à ça près.

   

 

Mercredi 21 Juillet : Les 2 Alpes

Réveil à 6h du mat par un troupeau de vaches et toutes leurs cloches qui sonnent. On se rendort un peu. Ensuite séchage des affaires pleines de boue de la veille et préparation des vélos. Lavage de vélos dans la rivière, rencontre sympathique avec les bretons (ou plus précisément Cyril Lester et son père) qui logent en camping car à 30m de là. Riding intensif sur les pistes des 2 Alpes. Tirage de bourre sur celle de Venosc. Rencontre avec Fabien Pedemanaud (à peu près aussi gitan que nous), Damien, Joss et les dirters qui shappent. Ensuite les flics viennent nous dire de virer de là car on était installé sur un emplacement pour hélicoptères ( !). On se pose donc sur un coin d’herbe au bord d’une route à 100m de là. Soirée Jacqueline (1/3 blanc, 1/3 rosé, 1/3 limonade et grenadine en + de tout ça). Mais là, c’est le drame : Vers 23h Dave s’aperçoit que les clés de la caisse ne sont plus à leur place : c’est à dire dans sa poche. Donc fin de soirée transformée en recherche de clés dans Les 2 Alpes. Rencontre de Pèd qui nous dit de les retrouver vite-fait car sinon y’en a qui risquent de faire du rodéo avec la caisse. Après 5-6 km à pied de recherche, nous décidons finalement d’aller nous coucher désespérés.

     

 

Jeudi 22 Juillet : Les 2 Alpes

Ptit dèj en centre ville sur les bancs mais toujours pas de clés à l’horizon. Dave appelle sa sœur pour qu’elle envoie les clés en Chronopost ce matin même. Il nous reste donc 24h de galère.
Retour sur le chantier du Dirt Marshal Contest où Damien nous demande tout naturellement : « Mais vous les avez perdues où ? ». Journée posage sur les bancs. Trop horrible, obligés de regarder les autres rouler. Les seules activités de la journée : manger du Pain-jambon le midi, boire du Sunny Delight Sorbet Citron, changer de banc, regarder les bosses de dirt pousser, aller chier à l’office du tourisme. Signalons d’ailleurs la performance de Nico : 9 cacas en une journée ! On se demande comment il fait pour trouver la matière à rejeter.
Fin d’après-midi : 1ers tests des bosses par les shappers. Et là : Damien s’explose en gros gap fond de cuvette. Bilan : les 2 talons pétés, pas de marche pendant 4 mois mini ! Aïe…
Soirée apéro à la tente en espérant récupérer les clés à la Poste le lendemain matin.

       

 

Vendredi 23 Juillet : Les 2 Alpes

Réveil des plus normaux ; c’est à dire par le troupeau de vaches de la veille et par une sorte de tondeuse qui faisait le tour de la tente (on sait toujours pas ce que c’était vraiment mais se réveiller avec ça c’était…particulier !). Bref, vers 10h départ à pied pour la poste qui se situe à presque 2km de la tente. Puis posage sur le banc devant le bâtiment. De vrais clodos, allongés sur le banc avec une brique de jus d’orange, fringues vieilles d’une semaine, pas de toilette depuis 4 jours. Une mamie s’est arrêtée pour nous donner une pièce ! (véridique !)
Bref, 12h le gars de Chronopost n’est toujours pas arrivé, suite de la galère aux bosses de dirt pour du posage, rencontre de pleins de gens sympas venus pour la Mountain of Hell de ce Week End.
14h : Ouverture de la Poste, mais toujours rien. On commence vraiment à s’inquiéter.
15h30 : Ayé ! Les clés sont là ! Bataille pour arracher le paquet et libérer le précieux contenu. Cris de victoire ! En 30 min les vélos sont sortis, les plaques de la course récupérées, et les furieux sont lancés sur les pistes ! 2 jours de posage forcé à rattraper, ça pousse forcément à fater. Gros trip sur les pistes et enchaînement avec démo de dirt pour moi. Super bonne ambiance et bosses bien taillées : Bravo Joss et l’équipe. Prise de contact avec Alberto, rider Kona Italia qui m’emmène en session street improvisée avec gros saut d’escaliers (10*7). On se donne rendez-vous à la soirée après manger.
La soirée s’ensuit d’un apéro offert par les Choucas Bikers. Nouveau squat sur le parking pour camping car des 2 Alpes. Rencontre de Rudy, Dude et sa bande. A qui on offre un ptit apéro et qui en échange nous donne à tous une casquette de sa marque : Rud’s Factor X. Merci à toi.
Puis direction l’Avalanche Club Discothèque (aïe) pour la soirée officielle Mountain of Hell. Et là, grosse déception, il est déjà minuit, pas plus de 10 personnes dans la boîte et surtout : gros son de merde à base de House, R&B, Dance Music…On a le droit à Royal Gigolos, Benny Benassi et autres saloperies.
00h30 : Nico et moi décidons de mettre un peu d’ambiance (il arrive un moment où l’apéro aidant, on n’entend plus le son de merde défiler dans les oreilles). On montre tous les 2 notre cul pendant quelques minutes et apprenons par le boss que si ça continue on sort. Bon, peu importe : mission accomplie, la salle se remplit et 30min plus tard il était devenu impossible de bouger. Rencontre incongrue dans les toilettes avec 2 italiens (les images étaient un peu floues mais je crois avoir causé anglais avec eux à propos d’une plante ou quelque chose dans le genre). Bref…
Suite de la soirée : montrage de cul et gros délires au milieu de trop de gens…
3h : rentrage à la tente, y’a 2km de marche et le son pourri commence à nous peser lourdement, surtout que le DJ veut pas passer ni de Punk ni de Drum&Bass (pourtant on a été gentils de lui dire que personne aimait sa merde).

     

 

Samedi 24 Juillet : Les 2 Alpes

Réveil par un chien qui tente de nous chiquer à travers la tente !! Encore un mystère du matin de plus. Petit dèj sur le parking. Bonjour aux voisins. Puis qualifs de la Mountain. Putain les montées dans une courses de DH ça craint !!! 1,5km de montées à pied. Par contre pour nous consoler : superbe ravitaillement à l’arrivée avec pains au chocolat, croissants, pains aux raisins, caleurs, bière, Redbull…On fait le plein pour le soir (bah oui nous les sous…)
Bref, 18h30 : Dirt Marshal Contest, trop de monde, trop d’ambiance. Retrouvailles avec 2 rencontres de road trip de l’an passé : Chris Hatton et Richard Delaunay. Chris et Nico Duyé envoient du gros : 720 presque passé, flip klicker, flip X-up, superman seat grab, nothing, 360 no hands…
Le tout suivi de lots pour tous les participants :sac et tish eastpack et casquette Dirt Marshal pour les moins bons (dont moi) et du gros pour les autres.
Ensuite retour à la tente où le réchaud ne veut pas faire bouillir l’eau des pâtes donc direction le camping car de Rudy et la bande pour faire bouillir l’eau. On se croirait dans une maison avec tout leur matos ! Gaz, TV satellite, Frigo, Clim, Canapés… On hallucine, nous, pauvres romanos du vélo.
Puis départ pour la 2ème soirée Mountain of Hell, on déballe la même recette (montrage de cul pour faire bouger les gens …), on se fout même torse nu mais la demoiselle Estelle Vuillemin tente de m’arracher le pantalon (bourrée ou pas ???) et on manque de se faire sortir pour cause de semi-nudité intempestive. Le son vraiment à chier nous pousse à rentrer à la tente. Sur le chemin, Nico qui n’en pouvait plus le pauvre (pause à chaque banc le regard vague) vole une moitié de panneau Mountain of Hell ainsi qu’une plante dans un pot. Moi j’en profite pour prendre 2 chaises en plastique histoire de se poser le cul à la tente. Mais merde au fait, demain, c’est la course ? 7h30 au glacier ?!!

     

 

Dimanche 25 Juillet : Les 2 Alpes

6h30 : Dave se lève pour partir sur son glacier avec les 250 autres furieux. Moi et Nico préférons rester au chaud dans nos duvets.
9h30 : Lever des 2 retardataires, café, thé, gaufres Waou ! (Merci les Bretons), céréales et jus d’orange. Un vrai ptit dèj de routard ! 30 min plus tard, un super flic qui ne devait pas l’être par hasard sort en claquant la porte de sa caisse accompagné de son fidèle collègue. « Vous pouvez pas rester ici, c’est un parking pour crrr….crrrr….caam….camping car ! » (ouf il a réussi à finir sa phrase !). Bon on a compris (après tout c’est la 4ème fois qu’on se fait virer), remballage de la tente et préparation des vélos.
11h : Départ pour les pistes avec Nico, quelques runs sur la Petite Aiguille. Très sympa. Retour sur la place des 2 Alpes pour le buffet-barbecue d’arrivée de la course. Riding des bosses de dirt avec Alberto, le team Last Bikes, riders locaux…
Retour sur le site de la tente pour manger le soir. On attend 22h pour planter la tente (les flics tournent toujours) et se coucher après un bon apéro après 20min passées à pousser la Golf qui ne voulait plus démarrer.

       

 

Lundi 26 Juillet : Les 2 Alpes-l’Alpe d’Huez

Lever normal de la troupe, ptit dèj des plus normaux également. Démontage express de la tente (les flics repassent souvent). Départ pour rider en free à 3200m vers 10h. En haut, retrouvailles avec Pèd, Rouquin, Roberto Conde et Joss qui filme pour sa vidéo Dirt Marshal. Session free dans les pierriers des 2 Alpes. Shoot d’un drop assez fat de pèd : Environ 6m de haut et réception dans des pavasses de 15cm de diamètre ! Personne d’autre ne se lance. Direction le spot de big air mais sans la neige ! Reste donc un pipe et les bosses mais le tout en gros cailloux, pas évident de prendre de la vitesse. Tests de quelques drop. Nico suit la trace des 2 furieux ayant ouvert les drops (bosses de big air et réception transfert dans le pipe). Et là, Nico veut trop fater et atterrit 3m trop loin sur le 2ème saut : grosse boîte dans un pierrier, entorse de la cheville et maxi pizza (voir photo). Pas de ride pendant 4 jours pour lui. Retour au campement, session mécanique (les vélos sont morts) et médecine (soigner la pizza de Nico). Repas grillade au barbecue avec pâtes à la bolognaise ! Hum…Puis départ vers 21h pour l’Alpe d’Huez. 1h30 de route environ. Arrivée par un vent glacial dans le champ du DMC, plantage de la tente, repas à l’arrache. On repère dès lors un groupe de 8 furieux à côté de nous. Ils écoutent Lorie, YMCA, Jean Pierre Madère, des chansons paillardes…A un tel point qu’on les prend pour des vrais charlots qui aiment ce genre de choses. Apéro puis Seb nous appelle. Il veut qu’on le rejoigne au Shark’s, un bar de l’Alpe d’Huez. C’est chose faite vers minuit. Petite soirée tranquille dans le bar puis retour à la tente pour une nuit froide (il fait 5°C !).

   

 

Mardi 27 Juillet : l’Alpe d’Huez

Ptit dèj comme d’hab, jus d’orange et nutella. Puis départ pour les recos de l’Avalanche Cup d’Oz en Oisans. Mais problème : notre inscription ne nous permet pas de monter au départ par le DMC (même après plusieurs tentatives infructueuses de passage). Il faut donc monter à pied et en vélo par la route ! 45minutes sont nécessaires. Dave utilise ses super cales autos (beurk !) et part. Personnellement j’ai les montées en horreur. Je décide donc de rester au camp en compagnie de Nico qui est forcé de poser avec Big Bike dans les mains pour cause d’entorse de la veille. Engagement de conversation avec les voisins, qui gentiment me prêtent un forfait pour pouvoir monter. C’est partit pour la reco de la piste d’Oz. Mais AAAAAAHHHH !!!!! N’allez pas rouler en rigide là dedans ! C’est un calvaire pour les mains. Pourtant habitué à tabasser en Toy, je me vois obligé de faire 2 poses au milieu du parcours pour reposer mes mains. Retour au camp, explication de la galère à Nico qui meure d’envie d’aller jouer le fateur avec sa Monster et son Bighit (arrête de baver ça tache). Bon, après la DH, un peu de street. Je met donc le Toy en version Dirt (exit le frein avant et place à la roue de 24) et part faire des conneries sur 3 fois rien (Tailtap barspin sur un monticule de terre et 500m de manual [explosé mon record par la même occasion] dans la grande rue en pente…). Retour au camp ou le mélange de la Tauch Dirt avec le BRT (Barbarian Racing Team : je vous avais dit que c’était des furieux !) est de plus en plus marqué. Apéro, la faim commence à se faire sentir et des pizzas au barbecue nous attendent au camp (recette maison). Soirée passée avec les voisins qui nous font découvrir leur stock de merveilleuse musique (que l’on prend au second degré rassurez vous). La palme d’or revient au superbe titre de Jean Pierre Madère : « Disparu ». Récits réciproques des blessures matérielles et physique des fateurs des 2 crews. Gagnant : JB du BRT avec une ouverture de 1cm dans les bourses !!! Horrible ! (Attention photo interdite aux moins de 18ans) Côté matos c’est Ben du BRT qui l’emporte aussi : une fourche marzo pliée (bon ok c’était une MZ Comp) suivi de près par Xavier et son amorto pété en 2! Echange de nouveau vocabulaire, nous adoptons ainsi « shootgun » pour un « emprunt à durée indéterminée sans accord du propriétaire » et leur apprenons la FAT Attitude (qu’ils possédaient déjà largement). Délires tout au long de la soirée puis dodo.

Photo interdite aux moins de 18 ans (on ne triche pas hein?)    

 

Mercredi 28 Juillet : l’Alpe d’Huez

Debout 9h, préparation pour la 1ère manche de l’Avalanche Cup. Montée en voiture au sommet de la piste. Nico reste poser là toujours à cause de sa cheville. Retrouvailles avec Seb et ses potes (Endorphin, Tom4…) et les furieux au départ. Dave s’élance en 5ème position. C’est mon tour un peu plus tard. Midi :déjeuner à la voiture à base de pain-jambon (devenu le repas officiel du road trip pour son rapport prix/calage). 2ème manche : sensé partir 5min après Dave, je n’entend toujours pas mon nom au bout d’1/4h. J’essaye en vain d’obtenir des renseignements auprès des commissaires de départ : pas de réponse. Bon allez, ça me gave, je prend la cabine et remonte voir Nico. Ca saoule la compèt ! Je me fais quelque fois la piste des vaches et retour au camp avec Nico. Dave nous rejoint un peu plus tard dans l’après midi. C’est déjà l’heure de l’apéro ! Trinquage avec le BRT puis on remballe et direction l’appart de Manu pour une petite douche gratuite (la 1ère depuis le départ !). 2ème apéro chez Manu.
Chez le BRT : le plus mauvais temps du groupe à l’Avalanche Cup paye sa tournée. C’est Kev qui s’y colle. Trajet à 11 dans un Vito ( ! ) avec du Lorie à fond (C’est le WEEK EEEEEEEEEENNNNNNNND !!!!!!!!), arrêt dans un bar dont j’ai oublié le nom, puis session à la patinoire, mais à pied. Ensuite c’est le tourniquet pour enfant qui y passe (la machine à vomir). La soirée se termine autour du feu à écouter du son (du bon cette fois) et à raconter des conneries.

     

 

Jeudi 29 Juillet : l’Alpe d’Huez


Lever difficile pour tout le monde. Nico ne peut toujours pas rouler. Manu passe nous rendre visite ainsi que Seb. On part chercher les dossards de la méga. Déjeuner au camp (pain-saucisson shootgun à l’open-Spar) suivi de quelques descentes de la piste des vaches pour Dave et moi. Une journée tranquille pas trop animée. Pour la compléter : session street de moi avec le BRT dans l’Alpe d’Huez. A noter un joli drop de 2m50 avec réception dans la pente d’un jardin. La soirée par contre, sera tout sauf calme. Seb nous invite à la douche chez lui et nous laisse l’appart pendant une heure ! (Merci) Donc gros squat, télé, bière, posage… Ensuite direction le palais des sports pour le Festival de l’image VTT où l’on passe alors Manifesto de Ryan Leech et Chain Reaction 5. Retour au camp où Seb et tous ses potes organisent un barbecue-apéro. Cool ! Duel de casque à canettes. Nico détenait le record avec 2 bières en 3’16’’. Cartman du BRT explose littéralement le chrono avec 2 canettes abattues en 1’35’’! Tout le monde est sur le cul de la performance. Endorphin, le Californien, croit pouvoir faire mieux mais abandonne au beau milieu. Il est déjà 23h, c’est l’heure d’aller au cocktail offert pour la méga. Trajet de furieux dans le vito avec du Royal Gigolos (hohohé ! hohohéhé !) et les pétards largués par la porte latérale en ville. Entrée dans le bar et posage. On nous apporte nos cocktails gratuits . Le son est vraiment à chier, au niveau de l’Avalanche Club des 2 Alpes ! Bon y’a plus de bière, on part en vito à la tente chercher des réserves. Sur le trajet c’est Lorie qui prime suivie de près par les Royal Gigolos. Nico est à moitié sur le toit du vito et manque de tomber dans un virage pris un peu vite (ça fait pas du 2 roues un vito monsieur le pilote). Arrivée en trombe au camp sous l’œil médusé des voisins crosseux visiblement pas habitué à ce genre de spectacle : Lorie à fond, arrêt à la tente, ouverture de porte latérale, chargement du pack de « Belle Brasseuse », fermeture de porte et départ. Le tout en chantant « C’est le WEEK EEEEEEEEEEEEENNNNNNNNNNNND !!!!!!!!!! à tue-tête). Durée totale de l’opération : pas plus de 20sec. Sur le trajet, prise en stop de 3 riders qui ont dû halluciner sur notre collection musicale. Retour au bar, rafraîchissements puis direction la boîte. Et là : c’est le drame : jamais vu du son aussi horrible (pourtant c’est pas ça qui manque dans le vito) : la FF, NTM, Diam’s… tout y passe !!! 1h : 2 danseuses viennent faire leur show dance. Nico et Dave sont comme hypnotisés. Ensuite retour à la tente pour une bonne nuit.

       

 

Vendredi 30 Juillet : l’Alpe d’Huez


11h : la troupe se lève et c’est parti pour les recos de la Méga. Nico peut à nouveau rouler. On monte à 2700m avec Manu pour effectuer le parcours des qualifs. Riding sympa, perso je roule à bloc et arrive à suivre les TS dans les pierriers ! Par contre les mains se font douloureuses à l’arrivée. Le midi, Axel, Cartman et moi profitons de la fermeture de la luge d’été pour rider la piste de luge d’été ! C’est génial, ça accroche plus que prévu et la piste rapide porte bien son nom. Petite chute d’Axel dans un virage, mais heureusement la dainese est là. Vers midi : le Gay (Oliver) arrive d’Orléans avec Shaun pour le Week End de la Méga (c’est le WEEK EEEEEEEEEEENNNNNNNNNND !!!). Après midi riding tranquille sur la piste des vaches où un chrono est organisé. Gros délires avec les furieux sur la piste. Le Gay nous invite à venir nous doucher à son appart. Ca ne se refuse pas en tant que romanos. Une douche ne va pas sans l’apéro que nous offrons à base de Stella Artois. Retour au camp, les furieux nous attendent pour une soirée au coin du feu. Son, histoires, boisson :les ingrédients d’une soirée tranquille. Vers 1h il ne reste plus que Axel, Nico et moi. Problème : on a pas sommeil. Nous vient alors une idée : pourquoi ne pas faire le tour du camping le cul à l’air en chantant tout notre registre de merveilles sonores ? Et c’est parti pour le petit bonhomme en mousse, disparu, royal gigolos, la bite à Dudulle…et c’est justement là que nous tombons sur 3 gars autour d’un feu en train de discuter. Ceux ci connaissent la version originale de cette dernière chanson et on se retrouve alors à 6 au milieu du camping à 2h du matin en train de chanter des chansons paillardes ( la VO de la bite à Dudulle, marie madeleine…), du grand n’importe quoi ! Ca a dû durer presque une demi-heure. A un moment il était question de faire rôtir un poulet sur le feu, j’ai pas dû bien comprendre ou alors ces gens sont pires que nous. Un peu avant 3h, session démontage de la tente de Cartman pendant son sommeil, puis caca nocturne à 2m de la tente des voisins et finalement secouement violent de la tente où Axel était parti se coucher. Nico manque alors de se faire trancher la gorge par un plateau McDo et un pneu vole dans le campement. Bon là ça dégénère, c’est l’heure d’aller au lit.

       

 

Samedi 31 Juillet : l’Alpe d’Huez

Lever de la troupe vers 8h30 car c’est le jour des qualifs de la Méga. Dans la tente : un plateau et un pneu. Mais qu’est-ce que ça fout là ça ? Nettoyage sommaire puis récit inter-furieux sur le pourquoi du comment de la veille. Préparation des vélos et des pilotes, puis montée dans le DMC suivie de…35min de cross country et montées à pied !Vive la descente ! 10h : départ des qualifs, toujours des putains de montées mais la course se révèle sympa quand même. Arrivée à OZ en Oisans avec un super ravitaillement à base de pizza, jambon, saucisson, fruits, coca, grenadine…Bravo l’organisation ! Retour au camp et c’est rebelotte du trip sur la piste de luge. Après midi piste des vaches qui commence à être bien défoncée par le passage des riders, ça fait mal aux mains en rigide ! En fin d’après midi tout le monde se retrouve au palais des sports pour consulter les résultats des qualifs et connaître l’heure de départ du lendemain. Belles performances de Manu, Dave et le Gay qui partent en 1ère vague sur le glacier.(dans les 300 1ers sur 1200) On file ensuite se doucher, prendre l’apéro et manger des bonnes pâtes bolognaises chez le Gay et Shaun.
Retour au camp de Nico et Dave vers 23h, mais ces cons là m’ont oublié à l’appart ! Coup de fil : « eh les gars, venez me chercher ! » et Nico tente de m’expliquer alors que les furieux ont retourné notre tente ! Sans vraiment comprendre, je repart au camp avec eux et constate alors que le double toit de la tente était posé à l’envers, c’est à dire qu’il était devenu impossible de rentrer dedans. Aucun doute sur les commanditaires de cet attentat :le BRT. Un plan s’organise alors rapidement : 2 briquets et une dizaine de pétards (des gros !) et nous lançons alors une attaque sur leur camp pendant qu’ils finissaient de manger. Victime : une tente percée par un bison 1 ( ça fait quand même un trou de 20cm de diamètre). Les crosseux-enduromen qui ont eu la fâcheuse idée de poser leur camping car entre les 2 camps les plus agités se réveillent et poussent leur gueulante. Bah oui les gars mais faut pas se mettre là quand on veut dormir à 22h pour faire 400ème à la course du lendemain.
Après une explication entre la TDC et le BRT, tout le monde se pose au coin du feu et finit les packs de Stella ainsi qu’une bouteille de Vodka déjà bien entamée. Vers 2h c’est le dodo qui nous appelle.

       

 

Dimanche 1er Août : l’Alpe d’Huez

6h30 : Dave se lève et se prépare. Manu arrive tout équipé. Nico et moi tentons une sortie hors de la tente pour tester la température mais le froid nous rappelle vite à nos duvets. On décide alors de zapper la course ou de ne la faire qu’après les autres. Dave et Manu partent avec leurs polaires en haut du glacier.
9h : Lever de Nico et moi. Petit dèj sans stress puis session caca aux chiottes du DMC, on voit alors passer Manu puis Dave accompagné du Gay. Nous les acclamons et retournons au camp pour nous équiper.
10h : Montée dans la cabine mais là : Nico s’aperçoit qu’il a oublié son sac de vélo avec les clés de la caisse dans les chiottes !! On s’arrête donc au 1er tronçon de la cabine et redescendons à fond par la piste des vaches :ouf, le sac est toujours là. Remontée dans la cabine puis dans le téléphérique qui monte jusqu’au glacier. Pose des crampons (enfin ce qu’il en reste, moi je roule en semi-slick derrière) sur le glacier à 11h tout rond, pile poil 1h après le départ de notre vague. Galère sur le glacier car la neige a déjà pas mal fondu puis s’ensuit une course vraiment agréable puisque dénuée de tout autre riders qui peuvent s’avérer gênants. On est en train de se faire la Méga à 2 pilotes ! Enfin non pas 2 car nous rattrapons tout de même une 20aine de traînards sur le parcours. Super course mais toujours ces putains de montées à faire à pied. Comme l’a dit un des riders que l’on a croisé sur le parcours : « La descente-marathon c’est 25 bornes de marathon et 100m de descente ». Arrivée à Mons-de-Lans sous le regard des gens qui doivent se dire : « Bah tiens, ceux-là faudrait qu’ils apprennent à rouler pour refaire la course l’année prochaine ». Un repas nous attend, c’est pas le ravitaillement d’hier mais c’est tout de même sympa. Nico et moi retrouvons le BRT assis près d’un arbre, ils attendent que raf’ revienne les prendre avec le Vito. On décide de rester avec eux. Au bout de presque 1h le voilà, chargement des 5 vélos et des 6 gars (Nico, Axel et moi dans la benne avec les vélos). Sur le trajet la position quelque peu inconfortable nous fait mal au cul, faut bouger toutes les 2min pour arriver à trouver une meilleure place. Pour une fois, du bon son tourne dans le Vito, un ptit groupe de Métal de chez eux si mes souvenirs sont bons. Les nombreux routards rencontrés sur le chemin font l’objet de quelques délires (diarrhée ! , dopés !…) mais pas de cailloux ou capsules à portée de main pour leur lancer. Retour au camp où on décide Nico et moi décidons de ne pas faire les courses lors du prochain road trip. L’après midi se résume aux réparations des machines et aux récits de course.
Le soir, Amandine, la copine de Dave, vient manger avec nous avec un couple d’amis et leur petite fille, Yasmine. Au menu c’est croque-monsieur au barbecue accompagnés de Lorie, Jean-Pierre Madère, les Royal Gigolos et la bite à Dudulle ! Puis sortie en Vito au Zoo Bar avec tout le monde sauf Dave qui reste dans la tente avec Amandine, où le patron paye sa tournée. On reste 1h ou 2 là bas puis retour au camp toujours en Vito où on se couche directement car mine de rien, la Méga, ça casse !

     

 

Lundi 2 Août : l’Alpe d’Huez

Lever de la troupe sans stress. Les pilotes ont besoin de repos et les chaussettes de y’a 15 jours commencent à fermenter dans la remorque. Ca tombe bien, Amandine passe nous donner de la lessive et c’est parti pour 1h de lavage dans les lavabos des chiottes publics. Puis c’est séchage des fringues sur les banderoles Hayes. Dave, encore la tête dans le cul joue avec un pétard et ne trouve rien de mieux que de jouer avec un gros pétard et de le lancer sur un de mes T-shirts ; résultat : un beau trou de 3cm dans la manche (mon beau A-bloc, sniff…). Entre temps, les furieux du BRT ont levé le camp et s’en sont retourné dans leur Puy Sainte Réparade Natal. En début d’après midi nous rencontrons un ptit gars dont j’ai oublié le nom (désolé) avec qui nous passons l’après midi à aller de photographe en photographe pour regarder les photos de la Méga. Le ptit gars dont je ne me rappelle toujours pas le nom s’installe à côté de notre tente pour la soirée. Au moment de l’apéro, 2 chiens osent s’aventurer dans nos poubelles, c’est con pour eux j’étais alors armé de pétards. Conclusion de l’expérience , les chiens ne courent jamais aussi vite qu’après avoir vu un gros pétard exploser à 2m d’eux.
Le repas est pour nous ce soir un vrai festin à base de raviolis bolognaise au gruyère. Un délice. La soirée se termine au coin du feu à discuter avec le ptit gars d’à côté.

   

 

Mardi 3 Août : l’Alpe d’Huez-Les 2 Alpes-Orcière Merlette

Lever 8h, démontage de la tente, nettoyage du camp et surtout de celui du BRT qui laissent derrière eux une quantité incroyable de saloperies. Vive l’écologie les gars ! Bon, tout est enfin propre, on peut enfin partir direction les 2 Alpes pour une journée de descente sur les pistes permanentes de la station (que l’on recommande vivement à tout le monde). 1h30 plus tard nous voici garés sur le parking de la piste de Venosc en train de réparer les vélos qui commencent vraiment à souffrir (enfin le Toy lui, tient toujours mieux que les Bighit). Et là, c’est le drame : je décide de repasser en single speed car moins y’en a, mieux ça marche. Et en utilisant mon outil universel (un marteau de 400g) je foire alors le pas de vis de mon axe de pédalier. Misère ! Impossible de remonter le pédalier. Me voici donc parti dans les 2 Alpes avec le Toy en version trottinette à la recherche d’un taraud après un repas Pain-jambon à 3€50 pour 3. Mais au bout de 2h de recherches et après avoir cogné à la porte de tous les vélocistes de la station, toujours rien qui puisse m’aider à refaire le pas de vis de l’axe, pas même une lime ! Puis, vers 15h, un énorme orage éclate et entraîne la fermeture des remontées mécaniques. Je pars alors à la recherche de Dave et Nico en trottinette sous l’orage. J’arrive enfin complément trempé à la Golf. Fanés par la pluie qui ne s’arrête pas, nous partons alors plus au Sud vers Orcières-Merlette et les Orres. Sur le trajet nous nous arrêtons sur un bord de route pour manger. Problème : on n’a plus d’eau pour faire cuire les pâtes. La solution s’offre à nous vite fait : un arrosage automatique fonctionne dans le champ voisin. La solution se transforme en mission « Remplir une bouteille d’eau avec un jet d’eau à 100bars ». Ca ne c’est pas vraiment révélé simple mais 3L on ainsi été collectés avec la collaboration de Nico et moi qui tenait l’éclabousseur (en plus l’eau était vraiment froide). Apéro bière-citron, pâtes à volonté. Evidement Nico doit aller faire caca (comme 3 ou 4 fois par jour en moyenne) mais il n’avait pas prévu l’arrivée d’un pétard à côté de lui. Le pauvre a failli se faire dégommé par un excrément aérien projeté par l’explosion. Le trajet reprend et on arrive finalement à Orcière Merlette (petite station des Alpes du sud) vers minuit. Incroyable : on retrouve des wesh à casquette jaune jusque dans les hautes Alpes!!! Bref, il est temps de dormir alors on essaye de planter la tente : mais nouveau problème : y’a des cailloux partout et les sardines veulent pas se planter. Bon bah c’est pas grave on va dormir à la belle étoile.

     

Mercredi 4 Août : Orcière-Les Orres

Réveil tout mouillé à cause de la rosée matinale. Ptit dèj à base des restes de gâteau breton et jus d’orange. Puis on monte à la station pour se renseigner sur les pistes et le prix des forfaits. Rencontre de 2 riders-crosseux. D’après eux les pistes sont bien mais en creusant un peu on pense plutôt qu’il s’agit de randos descendantes. Donc on oublie et après avoir utiliser les chiottes publics (d’ailleurs très propres) on décide de partir sur les Orres. Arrivée vers 12h30. On se pose sur un parking et mangeons du pain-jambon comme d’hab. Dave et Nico s’équipent pour aller rider avant la pluie qui s’annonce. Moi je reste à la voiture pour tenter de réparer mon ****** de filetage foiré à l’aide d’un tournevis et d’une lime de 3cm de large empruntée au loueur de VTT de la station. En plein affairement, un tourneur-mécanicien retraité me vient en aide avec une petite scie dont on se sert des dents pour rattraper le filetage abîmé ! Travail de dingue. 3h de grattage et 3 coupures plus tard le filetage permet à nouveau d’y mettre une vis mais il faut forcer quand même. Résultat : ça tient mais vis foirée. Je retrouve alors les 2 autres gitans. Apparemment le Bike Park déchire ! J’en peux plus de ne plus rouler depuis Lundi. Dave me prête donc sa dainese et je monte avec Nico pour tester les passerelles et le joli Wall qui me fait saliver dans le télésiège. Pas de bol : l’orage qui se préparait éclate alors que nous sommes encore dans le télésiège. Trempés, on décide finalement de redescendre au plus vite par la petite piste permanente, marrante mais un passage dangereux où on a failli se boiter tous les 2. Nous voilà trempés à errer dans les galeries de la station sous les regards médusés des vacanciers. Dave part nous acheter du réconfort sous forme de madeleines (hum…°). 1h plus tard la pluie se calme : mais où va-t-on dormir ? Dans la boue ? Après 30min de recherches nous trouvons finalement un ptit coin d’herbe dans un poney club (eh oui encore !). On sort le barbecue et faisons cuire les merguez ainsi que les andouillettes pour Nico et Dave (mais après fallait plus leur parler de la soirée, beurk !) suivies de patates en robe des champs dans la braise. Ensuite c’est dodo sous l’orage après un coup de pression car en pleine nuit un cheval assez proche s’est à faire du bruit et c’était assez impressionnant.

     

 

Jeudi 5 Août : Les Orres-Vars-Pra loup

Levé tranquille, ptit dèj de même. A la vue du temps plus qu’incertain nous décidons de ne pas sortir les vélos avant d’avoir consulter la météo. Posage sur un banc en attendant l’ouverture des remontées : il va pleuvoir toute la journée. On décide alors de partir vers Vars (de plus en plus vers le soleil) dès 10h. Arrivée à Vars avec le soleil pour manger. Taboulé-pain-jambon. Prise des forfaits et début de la session sous un soleil sympathique. Piste tabassante, assez dangereuse (attention aux chutes sur les rochers ou racines glissantes) mais agréable en gros vélo ( moi je galère un peu mais le plaisir est là quand même). A la fin de la 2ème descente la pluie recommence à tomber. AAAAAhhhh !!!! Y’en a marre de l’eau ! A moitié en dépression nous décidons de continuer quand même. Nico, acharné, enchaîne une dizaine de descentes sans pause ! Il passe toutes les doubles de la piste et finit par se prendre 2 boites (bah oui quand même, on est fateur ou on ne l’est pas). Fin de session vers 16h pour partir sur Pra-loup (dernière station avant le Sud de la france) où l’on arrive vers 20h. Restos fermés. Dommage, pour une fois qu’on avait retrouvé les tickets-resto.
Le squat de la soirée est tout trouvé : un coin d’herbe, une table de pique-nique, un parking le tout devant les sapeurs pompiers avec de plus des chiottes ouverts ! Un groupe de jeunes gays house-musicmen louent apparemment un appart au dessus. Que demande le peuple (de l’herbe) ?
Session lavage dans les chiottes, réparation des vélos, plantage de la tente à 2m de la porte d’entrée, puis pâtes et soupe chinoise accompagnées d’une bouteille de Martini sur la table de camping. Puis un gentil jacky en Rover tuning vient nous dire de déplanter la tente. Un des gays house-musicman a sûrement rapporté que des gitans s’étaient installés devant sa porte. Bref une seule solution s’offre alors à nous : dormir sur le bitume du parking à 20m de là. C’est parti, on n’est plus à ça près. Dodo vers 1h ou 2.

     

 

Vendredi 6 Août : Pra loup-Peynier-Trets

Réveillés trempés par la rosée à 6h du mat’, les affaires (duvets, coussins, matelas…) sont mises à sécher sur la barrière au bord de la route. Ptit dèj en musique sur le parking suivi d’une session caca aux chiottes. Nico dépose un gros caca et veut alors me le montrer mais en sortant des chiottes le fute baissé il tombe nez à nez avec une fille du groupe des gays. « Euh… attends 2 ptites secondes ste plait » sont les seuls mots qu’il trouve à dire dans la situation. C’est à mon tour d’y aller mais Nico et Dave ne trouvent rien de mieux que de me balancer un pétard au moment critique : chiottes et oreilles défoncés. Bon c’est pas le tout les conneries mais c’est l’heure d’aller rouler. Direction la cabine pour se renseigner sur la piste et prendre les forfaits. 1ère montée vers 10h. En arrivant en haut, un randonneur nous dit que pour trouver la piste il suffit de suivre les pancartes. Ok, c’est parti. Mais au bout de 500m de faux-plat montant, une question se pose : c’est pas possible y’a un problème, elle est où la piste ? On décide alors de couper à travers la pente pour rejoindre le bas de la cabine. Cela s’avère être mission difficile du fait de l’herbe mouillée et des pentes à 30% sans parler des fossés qui coupent la piste. 5 boites évitées plus tard et renseignements pris, nous remontons à la recherche de la piste. Elle doit bien se trouver quelque part merde ?!! Bon ça y est on a trouvé la trace. Mais il s’agit finalement plus d’une trace freeride que d’une piste permanente. Enfin les sensations sont là et nous ne tardons pas à enchaîner les descentes en fatant de plus en plus à chaque fois. C’est déjà midi et le repas à base d’haricots verts et de pâtes cuits sur le parking au milieu des voitures s’avale sans peine, ça creuse de fater ! Un peu de vaisselle dans les chiottes publics et c’est reparti pour de nouvelles sensations sur la piste que l’on commence à connaître, donc plus de fatage pour toujours plus de vitesse ! 1 jolie boite de ma part avec réception à 10cm d’un rocher coupant (ouf !) juste devant un groupe de crosseux qui hallucinent. Cette piste, une fois bien reconnue, est vraiment agréable à rider. 16h, c’est l’heure de plier bagage et de partir toujours plus vers le soleil direction Trets pour passer 4 jours en compagnie du team Hips qui nous ont gentiment invité. « Rendez-vous au trail de Peynier » Quoi ? Peynier ??? Waou !!! Trop bon !!! Nico et moi sommes pris instantanément de convulsions nerveuses dues à l’anticipation de la session à venir. 3h de route plus tard : un rond point marque « Peynier 2km ». La tension monte et Dave en profite pour faire 3 fois le tour du rond point pour nous pousser à bout ! Heureusement qu’on était attachés… Ca y est ! Nous y voici. Oh ! C’est fat ! Jé et Soussou sont là, ils nous attendent. Retrouvailles pour Dave et Nico, prise de contact pour moi. Je n’en peut plus et sort le 24. Mais là, déception, moi qui pensait rouler la moitié du trail grâce à mon ptit niveau je me retrouve comme une merde à passer pas plus de 3 bosses et à l’arrash’ !!! Y’a comme un problème… Disons que c’est la fatigue, on y retournera lundi. Bon, 22h, direction l’appart de Soussou où il nous faut gravir 3 étages en colimaçon avec les vélos, les bagages et les bières. Pas léger léger tout ça. De plus, il faut placer les bighits de Dave et Nico sur le toit car y’a plus de place dans l’appart pour dormir ! S’ensuit une soirée sympa avec 3 packs de Kro et des pizzas à gogo. Dodo vers 4h du mat’ un peu entassés à 3 sur le canapé-lit.

     

Suite: Devant la grosse fleme qui s'est emparé de moi, je résumerai brievement la fin du road trip:
3 jours passés chez les Hips, un riding riche en spot mais plus du tout de physique pour les tauch trailers qui se sont rattrappé sur les soirées chez Sousou. Puis départ
Mercredi matin direction montpellier chez Alex des 3D Diggers. Super accueil, merci :-). Découverte des spots de la région mais épuisés par les 3 semaines de riding et de soirées, nous ne faisons que regarder. Retour sur notre trail natal le vendredi 13 Août.
Un grand merci à tous les gens qui nous on accueilli ou plus simplement rendu service
durant cette édition du road trip. Merci aux 14556478456132 gens sympas rencontrés ainsi qu'encore et toujours à Top Budget pour sa bouffe aux prix imbattables, aux toilettes publics qui nous ont permi de :
_Nous laver
_Chier
_Pisser
_Faire la lessive
_Et plein d'autres choses encore...

Rendez vous l'année prochaine... :-)


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